Bien que les experts étaient convaincus qu’une pandémie était inévitable, le monde a quand même été pris par surprise lors de l’arrivée du fameux Covid-19 début 2020.
Contrairement à beaucoup d’autre pays, la Nouvelle-Zélande s’est fixé comme objectif l’éradication complète du virus et non pas simplement tenter de contrôler sa propagation. Le Gouvernement Néo-Zélandais a pris très rapidement des mesures fortes et inédites dans l’OCDE : frapper vite et frapper fort.
A cette fin, les frontières ont été fermées pour les étrangers dès la détection des premiers cas, avec une mise en quarantaine obligatoire de tous les ressortissants néo-zélandais revenant sur le territoire.
Ensuite, dès le premier cas autochtone confirmé, le gouvernement a mis en place un confinement très strict pendant plusieurs semaines avec une politique de test massif et de traçage des contacts systématique.
Dans le but de confiner rapidement les personnes atteintes du virus, au pic de l’épidémie, la Nouvelle-Zélande procédait à 5x plus de test que la France, rapporté au nombre d’habitant1. Un test était systématiquement effectué dès le 1er symptôme, comme un simple nez qui coule par exemple.
Par ailleurs, il a même été organisé une campagne massive de test sur les parkings de supermarchés pour s’assurer qu’il n’y avait pas de virus non détecté qui circulait dans la population n’ayant aucun symptôme.
Grâce à ces mesures prises précocement, le déconfinement a pu commencer également très rapidement, dès le début du mois de Mai, permettant une reprise économique bien plus précoce que dans beaucoup d’autres pays.
Pour limiter les impacts économiques de cette crise sanitaire sur les entreprises Néo-Zélandaises, le gouvernement a mis immédiatement en place différentes solutions pour aider à la fois les entreprises et les foyers.
Il faut aussi noter que le faible taux d’endettement de la Nouvelle-Zélande, avant la crise, lui a permis de pouvoir aider ses entreprises sans avoir à se mettre dans une situation délicate économiquement parlant.
Toutes ces mesures ont permis à la Nouvelle-Zélande d’atteindre le taux très envié de 0 nouveau cas par jour depuis plusieurs semaines. L’éradication du virus envisagé par le gouvernement a donc bien eu lieu. De ce fait, la Nouvelle-Zélande a le luxe de pouvoir sereinement supprimer toutes les restrictions mises en place au début de la crise sanitaire, et fait partie aujourd’hui des premiers pays où même la distanciation sociale n’est plus nécessaire.
Maintenant que la Nouvelle-Zélande s’est débarrassée du virus, le risque vient de l’extérieur et les restrictions aux frontières resteront extrêmement strictes pour protéger le pays.
Le secteur du tourisme et de l’hôtellerie restera donc durablement touché par la crise, même si une ouverture avec l’Australie est envisagée lorsque celle-ci réussira à éradiquer le virus de son territoire. Cependant, les Australiens ne représentent qu’une minorité des touristes en Nouvelle-Zélande2. Le manque à gagner par l’absence de touristes étrangers resterait, au mieux, de 60%, soit une perte de près des 2 tiers des revenus pour ce secteur.
La situation intérieure étant désormais saine, tous les commerces et entreprises ont le droit, depuis début Juin, d’accueillir du public et de fonctionner dans les mêmes conditions qu’avant la crise, ce qui est propice à une reprise rapide de l’économie en Nouvelle-Zélande.