Ces dernières semaines, la politique néo-zélandaise a connu quelques remous : il y a eu des élections, mais aucun parti n’est sorti suffisamment majoritaire. Il a donc fallu créer des alliances et c’est le parti travailliste (Labour), aidé des Verts et de New Zealand First (NZF) qui ont finalement obtenu le pouvoir, après des semaines de négociations.
Pour la première fois dans l’histoire politique néo-zélandaise, le parti le plus important ne fait pas partie de la coalition au pouvoir. Le parti de centre droit National, ayant gouverné le pays les neuf dernières années sera cette fois-ci dans l’opposition.
Durant toute leur campagne, Labour et NZF ont tenu des promesses électorales visant à limiter l’accès à l’immobilier aux étrangers, afin principalement d’éviter que les Kiwis soient mis en concurrence avec les étrangers lors de l’achat d’un bien immobilier existant. La première ministre, Jacinda Ardern, pense ainsi que les néo-zélandais auront plus facilement accès à la propriété du moins sur le marché de l’ancien.
Il y aura cependant une exception pour le neuf sur plan et haut de gamme. En effet, la Nouvelle-Zélande connaît une pénurie de logements et le nouveau gouvernement compte permettre aux étrangers d’acquérir du neuf sous conditions afin d’aider les promoteurs locaux à financer de nouvelles constructions.
Concrètement, ces mesures sont relativement complexes à mettre en place sans pour autant remettre en question certains traités de libre-échange avec d’autres pays. Pour parvenir à ses fins, le gouvernement pense placer l’immobilier résidentiel existant dans une catégorie dite « sensible », au même titre que certaines terres agricoles et autres infrastructures importantes. Certains disent qu’il ne s’agira donc pas d’une interdiction mais plutôt d’une redirection de l’investissement sous conditions.
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